En ce jour j’écoute en boucle la voix de ton absence, t’entendre me dire je t’aime me fait du bien mais me rappelle à quel point ta présence me manque. Ça fait 11 ans aujourd’hui que tu nous as quittés.

J’ai beau célébrer ta vie, mais je dois t’avouer que cette journée ouvre une plaie qui subsiste au temps. Dès que j’ose m’arrêter pour me souvenir une douleur lancinante m’assaille. Tellement de deuils à faire et de défis à relever cette dernière décennie. Tellement de moments où j’aurais eu besoin de toi à mes côtés.

Dès que je passe devant le lieu de l’accident je te salue, je te souris avec une pointe de nostalgie. Ne t’inquiète pas, je poursuis ma route, ma vie. Mais en cette journée du 22 février, je me permets de te pleurer et de rire aussi en me remémorant nos aventures un peu fofolles. Je me souviens de tout, de nous. Nos moments de complicités me manquent. Tes câlins me manquent. La famille que nous avons construite ensemble me manque. Ton départ a laissé un grand vide dans mon cœur, dans nos cœurs.

Moi et les enfants nous sommes devenus les 3 mousquetaires, forts et courageux. Nous avons choisi d’honorer ta vie, la vie, en y capturant chaque moment. Mégane n’avait que 3 ans lors de ton départ, et Rafaël n’en avait que 5. Ils étaient si petits pour perdre leur papa, et pas n’importe lequel en plus, un papa tellement présent et aimant. Je ne sais pas si de là-haut tu as accès à cette fenêtre qui te permet de voir ou ils en sont, mais je peux te dire qu’ils sont tellement merveilleux. Moi en tout cas, je suis extrêmement fière d’eux.

En ce jour où je célèbre ta vie je fais une pause sur la mienne. En fermant les yeux, je revisite notre passé. Je ne me gêne pas de rejouer en boucle ces je t’aime que tu me souffles à l’oreille, quel écho merveilleux qui fait battre mon cœur.

Je t’aime de la terre au ciel.

Sonia xx

PS : Ne t’inquiète pas, la vie est toujours belle pour moi en nature et en yoga.

PPS : Merci de veiller sur nous.